Muralisme sur Le Point Bar : « The Green Line » par Sainer & Zoer.
Une collaboration inédite entre deux muralistes amoureux de la couleur.
L’association Plus de couleurs présente l’oeuvre « The Green Line » de Sainer & Zoer, premier mural que les deux artistes réalisent ensemble à l’occasion de la troisième édition de Teenage Kicks à Nantes.
Pour cette collaboration, ils ont décidé de confondre leur manière. Sainer a divisé la composition en plusieurs petits paysages, Zoer a préféré exploiter la verticalité de la surface pour exprimer cette pluie d’objets. Travaillant la matière couche après couche, la couleur chez Sainer est vibrante et profonde. Dans ces masses colorées abstraites, il dessine, crée des contours pour signifier la représentation. Zoer, lui, a donné de l’importance à chaque détail préférant d’abord dessiner son motif. Puis par l’emploi d’une lumière crépusculaire et de subtiles dégradés de couleurs, il donne volume et mouvement à ces voitures qui tombent du ciel. Au centre une raie verte unifie le travail des deux artistes. Derrière l’apparente naïveté du sujet se cache en réalité une réflexion sur le traitement de la couleur et la construction de l’image.
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Pour en savoir plus sur le travail des artistes, suivez les liens suivants !
SAINER : http://www.sainer.org/
ZOER : https://www.zoerism.com/







Muralisme ADI : « Le Héron » par Missy.
Une artiste naturaliste en plein développement.
Jeune artiste, formée à la communication visuelle et au graphisme, Missy développe dans son approche de l’art urbain un univers foisonnant lié à la botanique et au monde animal. Ses peintures, quand elles s’étendent sur des murs monumentaux, donnent à son travail une autre ampleur.
La fresque proposée à Nantes témoigne de son goût pour les voyages et les sujets exotiques. Elle entraîne le public dans une course effrénée entre un héron et des moineaux au milieu d’un paysage luxuriant. Son graphisme s’inscrit dans la tradition des planches naturalistes du XIXe siècle et de l’atmosphère du Douanier Rousseau.
Lisa Discala, Strasbourg – France
Née en 1988 et originaire de Strasbourg, elle étudie les Arts appliqués, le graphisme, et évolue
professionnellement dans la communication visuelle. Fortement attirée par l’art urbain sous
toutes ses formes, elle rencontre Rensone (artiste graffiti) qui l’immerge dans le milieu du graffiti.
Elle réalise alors ses premières fresques murales et découvre une liberté technique et artistique.
Parallèlement, MISSY poursuit son travail d’illustration et développe un univers onirique où elle met
des animaux en scène dans un contexte parfois loufoque. Elle porte également un grand intérêt à
la typographie qu’elle aime travailler tout en finesse et toujours avec une pointe d’humour.
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Pour en savoir plus.
MISSY : https://lisa-discala.fr/




« Polysexualis » par Mioshe
Une exposition antique et érotique.
Antoine Martinet dit Mioshe revisite les archétypes de l’art ancien pour mieux nous parler de notre époque. C’est à la fois la consommation de la nature et simultanément la consommation des corps que l’on voit apparaître de manière récurrente dans son travail.
La clef de voûte de son corpus d’oeuvres est l’amphore. Du grès artisanal du 19e, à la jarre industrielle, en passant par sa représentation sur toile ou sur tapisserie, ce contenant devient pour Antoine Martinet prétexte pour jouer avec les mythes passés, présents et futurs. Il raconte sur des récipients pour nous parler de récipients et dresser à travers eux l’histoire de notre rapport à la consommation.
Dans cet ensemble disparate, impossible de savoir si ces cruches contiennent de l’Ambroisie (liqueur sacrée procurant aux dieux grecs leur immortalité), du vin ou encore du visqueux or noir, tant l’artiste joue sur les contrastes. En effet, Mioshe oscille sans cesse entre scènes fantastiques, grands rituels Polysexualis et univers en déréliction. L’humanité représentée semble faire l’amalgame et confondre les propriétés de ces trois liquides et, bien loin de s’alarmer d’avoir ouvert (ou plutôt débouchée) la boîte de Pandore, elle s’enivre de plaisir sans s’apercevoir du déclin de la nature qu’elle consomme gorgée après gorgée.
En parallèle de l’exposition, Mioshe s’est amusé à réaliser un collage en directe sous les yeux ébahis des passants, renouant ainsi avec son ancienne pratique sur l’espace publique.
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Pour en savoir plus.
MIOSHE : https://www.mioshe.fr




